Des moto-taxis grognent depuis l’agression à mort d’un des leurs le 17 janvier 2022. Ils ont investi la préfecture pour exiger des mesures d’urgence de sécurité. Depuis le 17 janvier dernier, les moto-taxis d’Eseka, chef-lieu du département du Nyong-et-Kelle (Centre) sont en colère. C’est à la suite de l’assassinat d’un des leurs. D’après des témoignages, un conducteur de moto-taxi a transporté un passager pour une destination aux environs de la ville. Sur le chemin, ce dernier s’est transformé en bourreau en tuant le conducteur et emportant son engin. Une situation qui a suscité la révolte des conducteurs de moto-taxis. Un courroux justifié par la récurrence d’agressions et de vols de motos depuis quelques semaines. A en croire des sources, le climat d’insécurité est inquiétant à Eseka. Face à cette situation, le préfet, Peter Tieh Nde a instruit un renforcement des mesures sécuritaires. Il indique qu’elles ont été prises à la veille des fêtes de fin d’année et sont en vigueur jusqu’à la fin de la 33e Coupe d’Afrique des nations (CAN 2021) qui se déroule du 9 janvier au 6 février 2022.
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