Extrême-Nord : Un responsable du RDPC démissionne pour rejoindre le MRC

 

Il s’agit de Bouba Dalil, secrétaire de la sous section du RDPC à Mora.

Un responsable du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) jette l’éponge. Il s’agit de Bouba Dalil, secrétaire de la sous section du RDPC à Mora dans l’Extrême-Nord. Il réjoint le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto.

« Le rdpc fonctionne comme une secte malfaisante qui jusqu’ici n’a pas condamné les actes de tribalisme de Sangmelima. Donc je peux comprendre que pour cette raison et pour bien d’autres les gens démissionnent pour rejoindre un parti qui comprend la valeur de notre diversité et qui est engagé à bâtir une nation développée et prospère avec toutes les Camerounaises et tous les Camerounais. Une nation nouvelle où les gens ne seront plus jugés selon leurs origines ethniques. Mais selon leurs actes. », commente Arlette Framboise Doumbe Ding.

Nulle doute que beaucoup d’autres Camerounais déçus par la nature tribaliste du régime Yaoundé vont continuer à démissionner du rdpc pour rejoindre les forces du changement pour un Cameroun nouveau où le soleil brillera pour tout le monde. Ce sera tant mieux pour la grandeur de ce pays.

Ce n’est pas la première fois qu’on energistre des démissions au sein du parti présidentiel. En 2021,  103 membres du parti ont décidé de démissionner, selon une lettre portant intitulé de « démission collective » et adressée au secrétaire général du comité central du RDPC Jean Nkuété Elle date du 10 novembre 2021.

Dans cette lettre, les militants justifient cette démission massive par les manquements observés lors des récentes opérations de renouvellement des organes de base dans la section Haut-Nyong Sud 2, Messok région de l’Est.

« Les instructions et les consignes pour le bon déroulement des différentes opérations ne sont jamais respectées sur le terrain, ceci pour les intérêts égocentriques, qui embrigadent la liberté d’une grande frange de la population de Messok. Toutes les requêtes faites n’ont jamais connu une suite favorable. Ce qui nous fait penser que celles-ci ne sont jamais examinées au niveau départemental, ni au niveau régional voire au niveau central », lit-on.


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