Elecam : Jean Michel Nintcheu récuse la nomination le chef d'antenne de Douala 3è

L’homme politique Jean Michel Nintcheu affirme que la nomination de madame Nfeugwang Solange au poste de Chef d’antenne Elecam de Douala 3e viole «les fondements et les finalités de l’ordre électoral au Cameroun, à savoir : la neutralité, l’indépendance, la liberté et l’autonomie».

L’ancien député du Social democratic front (SDF) Jean Michel Nintcheu n’accepte pas que la dénommée Solange Nfeugwang au poste de Chef d’antennes Elecam de Douala 3ème. Il a de ce fait saisi par voie de correspondance le Directeur Général d’Elections Cameroon via le Délégué Régional Elecam Littoral, le jeudi 1er juin 2023. Notons que le Chef d’antenne récusé est en fait l’épouse du président de la section départementale RDPC wouri 5, par ailleurs actuel Maire de la CAD 5e, monsieur Richard Nfeugwang. L’homme politique demande à ce que des mesures qui vont favoriser un climat de paix politique en vue des prochaines échéances électorales soient prises.

« Ces dispositions légales appliquées aux membres du conseil électoral le sont également  mutatis mutandis aux agents d’Elecam. Pour mieux comprendre le conflit d’intérêt ici soulevé, la circonscription de Wouri-est ou je suis Député est composée des arrondissements de Douala 3e et Douala 5e. Madame Nfeugwang ici récusée l’avait aussi été à Douala 5e en 2019 pour avoir utilisé de façon sournoise et dissimulée des kits d’inscription sur les listes électorales  pour le profit des seuls militants de son parti (le RDPC) en vue de soutenir la candidature de son mari aux élections législatives et municipales.  Si à Douala 5e où elle avait une moindre responsabilité cette dernière a pu poser de tels actes de compromission, il est fort probable que la récidive soit d’impact plus amplifié aujourd’hui qu’elle accède à un poste de plus grande responsabilité. Cela peut le moment venu influencer gravement ses choix des présidents des commissions locales de vote pour les scrutins à venir. C’est ce genre de situation qui engendre les mécontentements et autres contestations des partis politiques qui prennent part aux élections.  Il y a lieu de signaler de ce fait un risque grave de révolte et de trouble à l’ordre public. Je vous invite à conjurer ces risques en prenant immédiatement les mesures qui s’imposent », affirme Jean Michel Nintcheu.


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