Sandrine Njika comparaîtra libre grâce à ses avocats.
Jetée dans une cellule du commissariat central de Yaoundé depuis le 29 mars par sa patronne Agnès Solange Abessolo, journaliste à la Crtv, le media public, Sandrine Njika est libre depuis le 13 avril. Accusée par la journaliste d’avoir violé son fils autiste de 8 ans, la jeune ménagère a été libérée et comparaîtra libre grâce à ses avocats.
Dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux, Sandrine Njika décrit des conditions de travail difficiles, un salaire insuffisant et un comportement colérique de sa patronne. Elle affirme avoir été maltraitée et n’avoir travaillé qu’un mois avant de présenter sa démission.
Le 29 mars, après avoir quitté son emploi, Sandrine reçoit un appel de sa patronne l’invitant à venir chercher un téléphone qu’elle aurait acheté pour elle. À son arrivée, elle est interpellée par la police et placée en détention sous l’accusation de viol sur l’enfant de la journaliste. A la suite de sa lettre, plusieurs avocats se seraient proposés de la défendre et veiller à ce que ses droits soient respectés. C’est désormais chose faite avec sa libération provisoire.