André explique qu’à son insu, son épouse a attribué à leurs rejetons, d’autres parents, modifiant ainsi leur identité.
André et Jeanne se livrent une guerre sans fin depuis quelques années avec dans le viseur le contrôle d’une entreprise cogérée par la dame à Douala. L’information est rapportée par le journal Kalara.
Selon notre source, l’épouse est la cible d’une procédure judiciaire initiée par son mari devant le Tribunal de grande instance (TGI) du Wouri pour des faits de faux et usage de faux en écritures publiques et authentiques et atteinte à la filiation. La dame plaide non coupable des faits mis à sa charge, apprend-on.
L’acte d’accusation qui renvoit Jeanne en jugement retrace la genèse des faits au centre du litige. Tout part d’une plainte avec constitution de partie civile initiée en 2017 par André qui l’accuse alors de faux et usage de faux en écritures publiques et authentiques, atteinte à la filiation, trafic et traite de personnes, tromperie envers les associés et abus de biens sociaux.
Acte de naissance
Dans sa version des faits, le plaignant raconte qu’il est uni à la dame depuis 1990 et deux enfants sont issus de leur mariage. Un garçon et une fille. André explique qu’à son insu, son épouse a attribué à leurs rejetons, d’autres parents, modifiant ainsi leur identité. Non seulement son fils s’est retrouvé avec de nouveaux parents, un nouveau nom, mais aussi un nouvel âge. Son acte de naissance a été refait à deux reprises avec des dates de naissance distinctes. Pour sa fille, elle a été adoptée par un français, dotée de nouveaux géniteurs et aussi d’un nouvel acte de naissance.
André dit que sa femme a «vendu» leurs enfants, en les privant tous les deux, de leurs parents biologiques. C’est sur le fondement de ces actes qualifiés de frauduleux qu’il a initié la tenue d’une assemblée générale de la société familiale qu’il a créée, dans l’optique de la faire révoquer de sa qualité de co-gérante.