Les exactions des présumés combattants indépendantistes des régions anglophones s’enchaînent depuis le début de la rentrée scolaire.
Le jeudi 7 septembre 2023 à Buea, une nouvelle attaque des forces séparatistes a causé la mort de trois civils. Le drame s’est produit au quartier Muea, dans la capitale de la région du Sud-Ouest. Des incendies ont été provoqués par les assaillants sur la route et dans les commerces. Un taxi dans lequel se trouvait un chauffeur et des passagers à bord, a été brûlé sous le regard impuissant de témoins horrifiés.
Le maire de la ville, David Mafani Mamange, a confirmé cette attaque barbare et a attribué la responsabilité aux séparatistes anglophones, qui s’opposent violemment aux habitants ne suivant pas leur appel à la « ville morte ».
Attaques dans le milieu éducatif
Malheureusement, ces attaques ne sont pas un cas isolé. Il y a seulement trois jours, un élève a été tué à Kumba lors d’une attaque attribuée aux séparatistes. Les assaillants ont pénétré dans une école, tirant en l’air pour intimider les occupants et les empêcher d’assister à la rentrée scolaire, conformément à leur mot d’ordre de boycotter l’éducation. Samedi précédent, la la région voisine du Nord-Ouest, a également en proie à des attaques sanglantes. Deux directeurs d ont perdu la vie alors qu’ils se rendaient à la réunion de la rentrée scolaires.
Fidèles à leur annonce de boycott, les séparatistes multiplient les attaques ces derniers jours. De quoi, créer un climat de terreur du côté des populations, au milieu d’un conflit qui a déjà duré 7 ans.