Dans l'Extrême-Nord,«Les violences sur les filles ont un impact trés négatif sur leurs études

C’est l’un des phénomènes de société les plus déplorables dans les régions septentrionales du Cameroun touchées par de nombreuses crises et réputées trop patriarcal : les violences sur les filles ont des conséquences très négatives sur la scolarité des filles dans cette partie du pays. Ce n‘est plus un secret de polichinelle, les violences basées sur le genre (VBG) constituent l’une des causes de la sous scolarisation des filles dans les régions septentrionales du Cameroun. Sous toutes ses formes (physique, psychologique,  financière, etc.), les conséquences ne sont plus à démontrer. Pour le proviseur du lycée de Miskine, bourgade située à quelques kilomètres de Maroua, MALLOUM ALHADJI MEY ALI : « Les violences sur les filles ont un impact très négatif sur leurs études ». Dans ses explications, le chef d’établissement MALLOUM ALHADJI MEY ALI, renchérit en disant : « Nous nous sommes rendu compte que toutes ces filles qui vivent ce phénomène au sein de leur famille, ne travaillent pas en classe ; elles dorment, elles sont frustrées, elles sont tout le temps énervées. Et quand on s’approche d’elles, elles nous expliquent, qu’elles ont souvent été bastonnées, qu’elles ont des problèmes de mariages précoce, qu’on les forces à épouser un tel ou autre alors qu’elles ne sont pas d’accords. Elles sont rejetées par leurs familles  du fait qu’elles n’aient pas accepté d’être en mariage, ou qu’elles veulent d’abord poursuivre leurs études, avoir un diplôme avant de partir. » Le constat est claire, et les conséquences plus que jamais préoccupantes. Si ce n’est l’abandon des chemins des classes, c’est plus plutôt la voie de la dépravation des mœurs avec son mauvais corolaire de la prostitution, vol, délinquance, analphabétisme, chômage, ou pire encore la dépression.


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