Selon les autorités sanitaires, au moins 5000 enfants naissent avec la drépanocytose chaque année au Cameroun.
Le 19 juin, le monde entier célèbre la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose. Au Cameroun, la maladie ne cesse de prendre de l’ampleur. Selon les autorités sanitaires, environ 5000 nouveaux cas sont enregistrés chaque année au Cameroun, où la maladie est en passe de devenir un enjeu de santé publique.
L’Organisation des Nations Unies et la prévalence nationale évoquent un chiffre de 4000 bébés qui naissent avec la maladie chaque année au Cameroun. Si les enfants de moins de 5 ans sont les plus touchés, les jeunes de 10 à 25 ans constituent 89, 2% des malades. Au moins 1 drépanocytaire sur 4 meurt avant l’âge de 5 ans, informe PEV Cameroun.
Déclarée priorité de santé publique par l’ONU, cette maladie reste peu connue au Cameroun en raison du manque de communication. Les autorités profitent des journées mondiales de lutte contre la maladie pour organiser des activités et des dépistages. Mais il faudra créer un programme national de lutte contre la drépanocytose.