Accusé de corruption et harcèlement sexuel, le président de la CAF répond

Ahmad sort de son silence. Accusé par son désormais ancien secrétaire général, le président de la CAF (Confédération africaine de football) s’est défendu chez nos confrères de Jeune Afrique. Extraits Sur le licenciement d’Amr Fahmy: « je tiens d’abord à préciser que, contrairement à ce que j’ai pu lire ou entendre, Amr Fahmy ne quitte pas la CAF après un accord à l’amiable, mais il s’agit bien d’une révocation. Et que la décision de se séparer de lui avait été prise depuis plusieurs mois. Il avait connu des problèmes de santé, et c’est pour cela que nous avions décidé d’attendre. Nous avons des dossiers sur lui. C’est pour cela que nous avions décidé de ne pas le conserver ». Sur les accusations de détournements à titre personnel. « toutes les décisions sont prises de manière collégiale. Je ne suis pas habilité à décider tout seul. L’achat des voitures ? Nous avons estimé que louer systématiquement des véhicules revenait très cher, d’où la décision d’en acquérir » « Le contrat avec Technical Steel a été fait de manière transparente. Les sommes engagées par la CAF ont toutes été validées. Je regrette que des personnes cherchent à nuire à notre volonté de réhabiliter l’image de la CAF » Sur les accusations de harcèlement sexuel. « Fahmy avait fait pression sur des employés égyptiennes, afin de leur faire dire qu’elles étaient harcelées, ce qu’elles ont refusé de faire ».


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