Selon les Nations Unies, les cas de violence, dont sont rendus responsables les séparatistes et l’armée régulière, restent élevés dans le No/So.
En juillet 2023, 3655 personnes ont été déplacées dans les régions camerounaises du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (No/So), en raison des violences engendrées par la crise sécessionniste anglophone, révèle le dernier rapport de situation du Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (Ocha).
L’insécurité reste ainsi élevée dans la zone, en raison des affrontements fréquents et soutenus entre les forces de sécurité étatiques et les groupes armés séparatistes.
La violence armée continue donc dans le No/So, avec des cas signalés de meurtres, d’enlèvements contre rançon, d’extorsions, d’arrestations arbitraires, de destruction de biens (incendies criminels) et d’agressions physiques, avec de graves conséquences sur les populations.
Et Ocha d’alerter sur l’utilisation fréquente d’engins explosifs improvisés le long des axes routiers, en particulier dans le Nord-Ouest et qui cible des convois militaires ou des lieux publics.
Les mêmes violences visent des structures éducatives et sanitaires, sans oublier l’enlèvement de civils pour exiger le paiement de rançons en échange de leur libération.
Et l’organisme des Nations Unies de signaler le retour du choléra dans le Sud-Ouest, après un an sans cas, mais aussi l’inondation de 12 écoles, sans compter des glissements de terrain dus à de fortes pluies à Limbe, ayant entraîné des dégâts/pertes matériels.
Par ailleurs, apprend-on encore, plus de 526.153 enfants ont été vaccinés contre la rougeole dans le No/So, lors de la récente campagne nationale y relative.
Source: Actu Cameroun