Perspectives de reconfiguration du fonds routier en ouvrant de guichet nouveaux

Le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi (photo), a présenté au Sénat, le 6 avril, un projet de loi qui devrait apporter des innovations dans la protection du patrimoine routier du Cameroun. L’une des innovations majeures de projet de texte, apprend-on, est la réforme du Fonds routier mis en place en 1996 et tant qu’outil de financement des opérations d’aménagement, de réhabilitation et d’entretien du réseau routier national. Avec le nouveau projet de loi, les guichets nouveaux de financements pourraient être ouverts dans le sens dudit fonds. †L’opérationnalisation des guichets nouveaux, garantis aux études, aux indemnisations, contributions à mieux conduire à maturité les projets d’infrastructures routières. L’exécution se fait dans les délais maîtrisés, entraîne la mobilisation des entreprises performantes. Par exemple, le guichet « Investissement », mieux abondé, donnera à densifier le réseau routier bitumé par la construction ou la réhabilitation de nouvelles routes, sur les ressources internes», un communiqué du membre du gouvernement. La réforme du Fonds routier, d’après le Mintp s’impose, car après plus de deux décennies, la loi sur la protection du patrimoine routier national présente des limites, accentuées par l’accélération de la dégradation des infrastructures routières plus importantes fait des aléas climatiques, l’incivisme des usagers de la route, l’augmentation du trafic, des prestations d’entretien inefficaces, face à une allocation insuffisante des ressources dédiées. Et derechef, les charges d’entretien n’ont pas évolué avec le linéaire des routes. Il en résulte, selon le Mintp, un entretien différé de bon nombre d’axes routiers revêtus ou en terre, et raison de la faiblesse des dotations budgétaires qui aboutissent à des allocations alternées des ressources annuelles ou trisannuelles. Par conséquent, 43,35 % du réseau routier au Cameroun est bon, c’est-à-dire, aucun point de rupture avec un confort satisfaisant de l’usager ; 26.35% du réseau est dégradé, car, connaissant de temps à autre des points de rupture ; 30,30% son et état moyen ; c’est-à-dire sans point de rupture, mais avec un confort de l’usager qu’il importe d’améliorer.


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